Julien, 25 ans

Période de consultation : 2013/2014/début 2015

1/ Quelle était la problématique qui vous a amené à consulter ?

Troubles anxieux aigus et très handicapants, pas encore stabilisés (agoraphobie, acrophobie, anxiété généralisée parfois) qui avaient déjà fait l’objet d’une prise en charge en Thérapie Comportementale et Cognitive par une autre psychologue. Troubles de l’humeur, dépression, difficultés sociales et relationnelles, etc.

2/ A-t’il été difficile pour vous de faire cette démarche ?

Non, car j’avais déjà suivi plusieurs années de psychothérapie auparavant et que je venais sur recommandation d’une autre psychologue qui m’avait suivi pendant pas mal de temps.

3/ Etes-vous satisfait(e) de votre thérapie ? Qu’avez-vous acquis en fin de thérapie?

Très satisfait. J’ai continué à approfondir le travail entrepris auparavant pour me confronter progressivement aux éléments « phobogènes » et mieux accepter mes peurs. Aujourd’hui, mes phobies ne persistent que sous forme de résidus (j’ai pu à nouveaux voyager, pratiquer des activités collectives, me rendre dans des lieux en hauteur, clos ou remplis de monde, etc). J’ai découvert au passage que j’étais un adulte Haut Potentiel (= surdoué, zèbre, haut quotient intellectuel…), ce qui m’a permis de comprendre rétrospectivement beaucoup de choses sur un fonctionnement global que je pensais défectueux ou déréglé, sur mon parcours de vie, mes choix et des problèmes que j’ai pu rencontrer depuis l’enfance (relationnels, amoureux, professionnels). Au-delà de ça, je pense qu’apprendre à mieux me connaître et me tolérer m’a permis de mieux assumer mes pensées et mes décisions, à ne plus vouloir plaire ou m’intégrer tout le temps et à tout prix malgré mon éloignement manifeste de la « normalité ». Même si cela a débouché sur des moments de doutes ou de nouvelles difficultés qui ne sont encore pas tout à fait résolues (libération de doutes sur l’avenir, difficultés de me voir et de m’accepter totalement tel que je suis, résurgence d’angoisses diverses, nécessité de couper les ponts avec certaines relations qui me semblaient néfastes), j’arrive aujourd’hui à être plus sincère avec moi-même et avec les autres, à commencer à bâtir des relations plus équilibrées, plus honnêtes et plus sincères.

4/ Y a t’il des « moments forts » dans votre thérapie ? Quelque chose qui a vous a marqué ?

Comme dans un bon film, le début et la fin ! Le début, quand, englué dans mes problèmes anxieux, Charlotte Boguet me suggère que je pourrais bien être un « zèbre ». La fin, quand elle m’annonce que ma thérapie est terminée et que le moment est venu de me débrouiller seul, alors que je me sens encore si éloigné du but d’harmonie et d’équilibre à atteindre. Moments particulièrement forts aussi, quand Charlotte n’est pas du même avis que moi, me reprend sur mes certitudes, ou mes façons (verbales et non verbales) de communiquer qui vont parfois trop loin ou trop vite…

5/ Pourriez-vous dire ce qui vous a aidé dans cette thérapie?

De toujours lier, en cas de difficulté immédiate ou de questionnement plus global, les aspects des émotions, des pensées et des actions concrètes. D’apprendre à encore mieux m’écouter, accepter à vivre avec mon intériorité, mes peurs… D’avoir un regard extérieur et nourri de l’expérience théorique et pratique du thérapeute sur mes actes, mes habitudes, mon fonctionnement intérieur et relationnel. D’être soutenu dans mes choix, en me laissant le soin de trouver moi-même les clés pour m’en sortir. D’être parfois repris vertement quand je le méritais ou m’engageais sur des mauvaises pistes.

6/ Recommanderiez-vous à un(e) ami(e) d’aller voir un(e) psychologue en cas de difficultés ?

Sans hésitation oui. Je l’ai d’ailleurs déjà fait à plusieurs reprises.

Acceptez-vous que vos réponses paraissent sur mon site internet www.psychologue-tcc-toulouse.com ? OUI